lundi 5 novembre 2012

La Pirogue : un film de Moussa Touré - 2012

La Pirogue : un film de Moussa Touré - 2012

La liberté est un combat
 
 
 
Un village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol.

Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne.

Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.

Allociné

Un sujet d'actualité bien traité. La trame est certes connue d'avance. Il n'y a pas de surprise, mais un regard très juste sur les personnages.
 
Ce film traite du droit de vivre, de la dignité, des combats à mener pour garder la tête haute. Il nous rappelle aussi que nous avons un intinct de survie qui ne donne pas forcément une belle image de nous-même.
 
La fin est inéluctable et on aimerait tant que ce ne soit pas ainsi !
 
Les acteurs jouent juste et la réalisation est très réussie. Bref, un film qu'il faut voir.
 


dimanche 4 novembre 2012

samedi 3 novembre 2012

France 24 : Benjamin Stora évoque le colonialisme français en Algérie

Algérie : Benjamin Stora évoque
le colonialisme français (France 24)

Emission diffusée sur France 24 le 21 mai 2010 - Benjamin Stora évoque le colonialisme français en Algérie
 


Mohamed GARNE : une histoire émouvante

Algérie/temoignage fils femme violée
 
7 décembre 2000 La cour régionale d'appel des pensions d'invalidité a examiné le 9 novembre dernier la demande de réparation de Mohamed GARNE, français né en 1960 après le viol de sa mère, alors âgée de 14 ans, par des militaires pendant la guerre d'Algérie.
 
M. GARNE argumente que son mauvais état physique et mental a été provoqué par les mauvais traitements infligés à sa mère par les militaires dans le but de provoquer un avortement. L'arrêt de la cour doit être rendu ce jour.
 

Mohamed Garne reconnu victime de guerre

22 novembre 2001
Reportage. Né d'un viol durant la guerre d'Algérie, Mohamed Garne, reconnu victime de guerre.
 
Après des années de démarches, Mohamed GARNE, né du viol de sa mère, algérienne, par des soldats français, a donc été reconnu victime de guerre.
 
Commentaires sur images de Mohamed GARNE au palais de Justice. Iterview de Mohamed GARNE, content que le dossier de la guerre d'Algérie ait été réouvert, sur le viol de sa mère "je ne sais même pas ce que je fais devant vous, je ne sais même pas comment j'ai pu être sauvé de cette guerre, je viens directement du champ de bataille."
 
Images d'archives : Alger 1960, troupes françaises durant la guerre d'indépendance algérienne dans les rues.[Source : Prompteur France 2]
 
Bonsoir à tous, merci de votre attention.. - C'est une affaire douloureuse et controversée encore une fois donc à propos de la guerre d'Algérie. Après des années de démarches, Mohamed GARNE, né du viol de sa mère, algérienne, par des soldats français, a donc été reconnu victime de guerre. Pour justifier sa demande de réparation, il évoquait les troubles psychiques résultant de ce viol et des mauvais traitements qu'elle avait subi pendant sa grossesse.
 
Jérome SOULARD et Delphine DETRIE


El Watan : Algérie-France : la droite veut polluer la visite de Hollande


Algérie-France : la droite veut polluer
la visite de Hollande

le 03.11.12 | 10h00

 
© Saâd

Les propos et gestes provocateurs de la droite, dont une partie ne s’est pas encore affranchie de son surmoi colonialiste, visent à exacerber les tensions, à quelques semaines de la visite du président français en Algérie.

Depuis l’annonce de la visite d’Etat du président français en Algérie, le ballet diplomatique de Paris vers Alger a connu une cadence accélérée. Des visites de ministres de premier rang aux gestes «symboliques» du président Hollande déclarant que «la République reconnaît avec lucidité la répression sanglante» de la manifestation d’Algériens à Paris le 17 octobre 1961, l’Elysée prépare minutieusement le voyage de Hollande. Un déplacement qui serait l’occasion de «sceller une amitié durable» entre les deux pays, espère le président français. Pendant que le gouvernement socialiste parie sur l’apaisement, à droite, des voix jouent les trouble-fête. «Le nouvel état d’esprit dans nos relations» dont s’est félicité le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, lors de sa visite à Alger en juillet dernier, risque d’être écorné.

Après le «vive l’Algérie française !» du député-maire de Nice, Christian Estrosi, le bras d’honneur indécent du sénateur et ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, les nouveaux «ultras» semblent effarouchés par l’évolution du discours de Paris à l’égard de l’Algérie, particulièrement sur la question de la mémoire.
La droite dure cherche-t-elle ainsi à saborder la visite d’Etat de François Hollande prévue pour le mois prochain ? Sans nul doute. Les propos et gestes provocateurs de la droite – dont une partie ne s’est pas encore affranchie de son surmoi colonialiste –, qui se succèdent à mesure que le voyage du président français approche, ne peuvent qu’exacerber les tensions. Si François Hollande prépare un atterrissage serein à Alger, il risque d’arriver sur un terrain miné que la droite lui prépare à partir de Paris.

«Au-delà du geste vulgaire, Longuet exprime quelque chose de profond dans l’establishment de la droite française. Ils sont inconsolables de la perte de l’empire», estime un analyste. Le geste de Longuet est loin d’être anodin, comme en témoigne la députée européenne des Verts, Malika Benarab-Attou : «Décidément, la nostalgie de l’Algérie française et l’esprit revanchard contre les Algériens indépendants sont encore présents chez certains Français ! Longuet est un ancien du club d’extrême droite Occident. Il fut proche du GUD qui, à Lyon, manifeste son opposition dès que des rencontres fraternelles ont lieu entre Français et Algériens, j’ai eu l’occasion de le vivre encore cette année.» La parlementaire européenne indique que «ce serait une erreur grave de penser que ces idées sont majoritaires au sein de la société française».

De son côté, la gauche mesure les dégâts que de telles déclarations peuvent provoquer. Elle a vivement réagi. «Le geste de Longuet illustre malheureusement la brutalité vulgaire d’une certaine droite qui abîme trop souvent le débat républicain», a fulminé le tout nouveau patron du Parti socialiste, Harlem Désir.

Dans la même tonalité, le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, dénonce un geste «grossier et injurieux adressé aux autorités algériennes». A l’Elysée, le geste de l’ancien ministre de la Défense durant le règne de Sarkozy suscite l’indignation.
Contacté par nos soins, Faouzi Lamdaoui, conseiller du président de la République française, a indiqué que «le politique isolé de l’ancienne équipe gouvernementale, ne représentant que lui-même, en faisant ce geste abject, s’est lui-même couvert d’indignité». Pour M. Lamdaoui, l’essentiel est dans «la prise de position claire et ferme du président de la République contre les méfaits du colonialisme» et «avec François Hollande, les relations entre nos deux pays doivent entrer dans une nouvelle ère d’apaisement, ouverte sur l’avenir. Sa condamnation de la colonisation a toujours été claire et nette.  La France, conceptrice de la Déclaration universelle des droits de l’homme, doit montrer l’exemple dans le regard sur sa propre histoire. Elle en sortira grandie. Le travail de mémoire n’est pas un fléchissement tant il permet à chacun de comprendre le passé pour mieux préparer le futur», a clarifié notre interlocuteur.

A Alger, le geste grossier de Longuet soulève un tollé général et provoque l’indignation. Sans tomber dans le jeu provocateur de l’ancien ministre français de la Défense, plusieurs personnalités et autres organisations politiques dénoncent à l’unisson un comportement «honteux». François Hollande risque d’arriver à Alger dans un climat tourmenté.

Accord de coopération militaire


François Hollande réussira-t-il là où son prédécesseur a échoué ? Probablement. Sa visite en Algérie, en décembre prochain, serait l’occasion de parapher un accord d’importance stratégique car il s’agirait du domaine militaire. A en croire le Canard enchaîné, «la rencontre Hollande-Bouteflika sera l’occasion d’officialiser un accord de coopération militaire. Un projet négocié en juin 2008, sous le règne de Sarkozy, et qui attendait l’aval du Conseil d’Etat». Selon l’hebdomadaire français, l’accord porterait sur «des échanges stratégiques, la lutte antiterroriste, des manœuvres communes et un partenariat en matière d’industrie de défense, d’exportation d’armement et de formation d’officiers algériens en France». Une première.

Réactions :


-Mohcine Belabès, président du RCD : «Il faut arrêter le chantage avec l’histoire et aller à l’essentiel»

«Ce genre de dérapages est condamnable de part et d’autre. Les deux pays ont intérêt à dépasser cela et à s’occuper de l’essentiel, sans faire dans le chantage avec l’histoire. Il y a plus important que ce genre de petitesse. Les deux pays doivent s’occuper de leurs intérêts économiques, sociaux et diplomatiques sans aucune surenchère.»

-Miloud Chorfi, porte-parole du RND : «On parasite la prochaine visite de François Hollande en Algérie»

«Le RND dénonce ce comportement irresponsable et amoral des deux responsables français. Ces agissements confirment que les esprits colonialistes sont toujours présents et il faut les dénoncer en permanence. Il faut aussi travailler pour que la France reconnaisse les crimes commis par le colonialisme en Algérie. Au RND, nous pensons également que ces vils agissements visent à parasiter la visite qu’effectuera le président Hollande en Algérie.»

 Hacen Ouali



Amour de Michael Haneke (2012) : Palme d'or Festival de Cannes

Amour, un film de vie sur la mort
 
 
 

Lorsque Michael Haneke a écrit son film, il avait en tête dès le départ Jean-Louis Trintignant pour le rôle principal. Le réalisateur a même affirmé qu'il avait écrit le scénario pour lui et pour personne d'autre : "J'ai toujours voulu travailler avec lui car c'est un acteur que j'admire beaucoup. Sa présence dans Amour était une condition sine qua non. Je n'aurais pas fait le film sans lui", ajoute-t-il.
 
Malgré l'annonce de sa retraite du cinéma, Trintignant a accepté de lire le scénario de Haneke : "Quand il m'a envoyé le scénario j’ai été catastrophé parce que j’ai vu dans ce film une intensité, une force que je n’imaginais pas et je lui ai dit : "Je suis content de l’avoir lu parce que ça, c’est un film que je n’irai pas voir"", avoue-t-il. C'est grâce au réalisateur et à la productrice Margaret Ménégoz que l'acteur a accepté de se remettre devant la caméra et de jouer le rôle : "Je n'allais pas bien à ce moment-là et [la productrice] m’a dit quelque chose qui m’a touché énormément : "Vous n’allez pas bien mais si vous ne faites pas le film vous n’allez pas aller mieux pour autant, alors faites le film", et elle a eu raison", raconte-t-il.
 
Source : AlloCiné
On ne sort pas de la séance indemne. Certes, mais pour rien au monde on aurait voulu le rater. Ce film nous renvoit à notre propre vie, à notre vieillissement. Ce sont des questions que l'on a souvent du mal à regarder en face. Haneke a compris que nous avions besoin d'affronter la réalité. Il a donc fait un cinéma en plans séquences, sans choses inutiles. Il y a mis l'essentiel et toute l'âme des personnages.
 
C'est un film dérangeant, vrai, bouleversant. Un film sur l'Amour et un plaidoyer pour la mort dans la dignité. Haneke ne laisse rien de côté et montre combien la maladie isole un couple de son entourage immédiat, de sa famille. Il passe au scalpel les questions relatives à la souffrance psychiques et physiques, celles touchant à la difficulté de l'autre qui ne peut qu'accompagner et assister impuissant à la décrépitude, à la montée inexorable de la maladie et du handicap.
 
Que ceux qui se gargarisent de formules lapidaires sur les questions touchant à la mort pour contester l'euthanasie et la liberté de cahcun à décider de mourrir dans la dignité, aient le courage d'aller voir ce film. S'ils sont honnêtes, ils réfléchiront... 
 
Pour finir, allez voir ces acteurs merveilleux que sont Emmanuelle Riva (performance d'actrice extraordinaire !) et Jean-Louis Trintignant qui a bien fait de ne pas arrêter sa carrière au cinéma. Tous les deux sont bouleversants de vérité et Isabelle Hupert ne dépare pas, même si son rôle est moins important.
 
Si vous allez bien, précipitez-vous pour voir ce chef d'oeuvre !
 
 
                            
 

jeudi 1 novembre 2012

Orchestre symphonique National d'Algérie et Chorale de l'Orchestre Symphonique d'Alger

Un grand merci à Lala Sara pour ces deux magnifiques trouvailles

Carl Orff , Carmina Burana
من أجلكي يا جزائر
par L'orchestre Symphonique National d'Algérie
 
Version en arabe
 


 
Chorale de l'Orchestre Symphonique d'Alger
L'Hamdoulillah ma listi3mar
 

 
Voici ce que disent, en résumé, les paroles de ce chant :
La France a vendu le peuple Algérien à bas prix. Le Peuple Algérien a combattu pour garder sa dignité. En Algérie, nous devons bannir la honte et les rebelles indépendantistes, c'est grâce a la révolution. Nous avons soulevé l'étoile et le croissant.
 
 



Voici ce que disent, en résumé, les paroles de ce chant :
 Dieu merci, les colonisateurs n’existent plus dans notre pays.